Sophie Roch-Veiras
Lalic-UCO, Angers, France
Lorsque nous avons choisi de travailler avec des apprenants qui s’engagent dans un processus de lecture-compréhension en langue étrangère, nous avons pu mesurer la complexité de la question et avons compris à quel point ce sujet était vaste. Depuis une vingtaine d’années, de nombreux travaux ont été entrepris sur les compétences d’un bon lecteur, différentes stratégies ayant été répertoriées. Parallèlement à ces recherches, d’autres ont porté sur des champs de recherche jusqu’alors dissociés, celui de l’émotion
et de la cognition. Cet article n’a pas pour objectif ici d’analyser le rôle des émotions dans l’apprentissage mais celui d’étudier les émotions que le texte en langue étrangère suscite chez les apprenants. En quoi, les émotions peuvent-elles constituer un handicap ou une aide à la compréhension ?